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On me dit "éco-SF", ça m’interpelle. Du coup, je n’ai pas trop hésité à acheter ce livre lorsque l’auteur était en dédicace au Salon de Montreuil. Lecture extrêmement rapide. La plume de l’auteur est fluide et addictive. La sensation que tout se déroule vite vient également du découpage du récit en chapitres extrêmement courts (en moyenne trois à quatre pages, parfois même une ou deux pages). Il y a beaucoup de tension et d’action tout au long, le tout parsemé de séquences émotions. Il y a très peu de temps mort. On ressent bien la sensation d’urgence et de fin du monde. Un monde postapocalyptique avec deux clans que tout oppose : les Karnis (humains) qui vivent cachés pour se protéger des poussières d’un monde pollué à la dérive et les Solariens qui vivent isolés sur une île paradisiaque protégée de la pollution par de sortes de grandes souffleries qui repoussent les poussières, une île où les animaux et les plantes sont protégés. Ces clans que tout oppose vont se retrouver à collaborer pour sauver ce qui peut être encore sauvé de la planète Terre. Du moins, des adolescents des deux clans vont travailler ensemble et faire fit de leurs différences et aller à l’encontre des adultes et de ce que leurs sociétés respectives leur a enseigné. Un roman qui parle donc aussi d’amitié, de tolérance, d’abnégation, de collaboration, de sacrifice en plus du propos sur l’écologie. On sent que ce roman est à destination de la jeunesse. En effet, il se dégage de l’optimisme et de la lumière dans cet univers postapocalyptique (et pourtant il y a quelques atrocités décrites, mais le fond étant très tourné vers l’optimisme bizarrement ça ne choque pas). Bref un roman que je conseillerai bien à de jeunes ados, car les propos du livre font réfléchir.

Une lecture assez fastidieuse de mon côté. La plume est lourde et demande donc du temps et de la concentration pour comprendre les situations et enjeux politiques. Il faut le dire, François Baranger s’est lancé dans un sacré morceau avec cette uchronie à l’époque de l’empire napoléonien sur fond d’ésotérisme et d’ambiance mystique. C’est extrêmement bien référencé et documenté en matière d’Histoire et de géopolitique. L’auteur a fait un sacré boulot de recherche sur cette période, que ce soit sur les événements historiques, le contexte, les mœurs, l’habillement, tout. Je lui tire mon chapeau. Par contre, effectivement ça alourdit la lecture et on a du mal à se laisser porter par cette histoire racontée à la troisième personne. Surtout avec la profusion de protagonistes dont les destins vont commencer à vraiment se croiser assez tard dans l’histoire. Il y avait comment un manque de lien entre eux pendant une grande partie du récit, ce qui a rendu les trois quarts de l’ouvrage compliqué à lire pour comprendre tous les tenants et aboutissants. Il était donc compliqué de s’attacher aux personnages et d’apprécier leurs aventures. Seul Ludwig et d’Éthelinde ressortaient pour moi. J’étais toujours plus emballée de lire leurs intrigues. En tout cas, j’ai apprécié que François Baranger, comme tout bon auteur de Dark Fantasy, ne nous dépeigne pas des personnages tout blancs ou tout noirs. Beaucoup des protagonistes sont moralement gris. On voit que l’auteur a pris plaisir à créer des bêtes cauchemardesques (les résurgions), et quand on sait qu’il a illustré des nouvelles de Lovecraft, ça fait sens ^^ (et encore je pense qu’on n’a encore rien vu. Les résurgions ne sont pas si présents que ça dans le tome 1)

Ce premier tome était donc une introduction à un univers extrêmement riche et dont on semble avoir à peine effleuré la surface. Après avoir refermé le livre, il plane encore beaucoup de mystères et d’interrogations. Malgré mes points négatifs, je n’ai pas détesté cette lecture. Je suppose que je n’étais peut-être pas forcément disposée à lire ce type de roman à ce moment-là pour l’apprécier à sa juste valeur. Je pense néanmoins que je laisserai sa chance au tome 2 à l’occasion ^^

J’ai profité que l’audiobook soit encore disponible gratuitement sur Audible en mars pour finir cette duologie. Donc deuxième roman en audiobook que j’écoute de ma vie. Cette fois, ça passait mieux. Mais c’était très certainement dû au fait qu’il se déroulait dans le même univers, donc c’était plus simple pour moi de m’immerger (il reste que les audiobooks ce n’est pas ma came). Après cette introduction sur le contexte de lecture qu’en est-il de ce deuxième tome ? Globalement, l’univers développé par Ariel Holzl se tient et est toujours aussi intéressant à découvrir et très développé. Ce deuxième opus est un peu en deçà du premier et m’a un peu déçue. Au niveau de la narration, on retrouve un peu le même type de schéma que dans le tome précédent. Je n’ai pas non plus vraiment été surprise des rebondissements et révélations. J’ai un peu tout vu venir. Après il est bon de rappeler que cette série est plutôt jeunesse/Young Adult (et plutôt dans la tranche d’âge "basse" du YA), donc ça explique aussi certaines facilités scénaristiques et grosses ficelles. Il reste que la plume d’Ariel Holzl est très agréable et on se laisse emporter là où il veut bien nous emmener. ^^

Une lecture qui fut rapide, mais pas inoubliable. Malheureusement je n'ai ressenti aucun attachement particulier, que ce soit au niveau de l'intrigue ou des personnages. Le style et l'écriture étaient fluides et n'avaient pourtant rien de désagréable. J'ai trouvé le début de ce roman jeunesse/ado intéressant et accrocheur. On y découvre les personnages, leurs liens entre eux et on essaye de deviner ce qui a pu arriver à Lou pour tomber dans le coma. Tout du long on se demande pourquoi Lou a autant changé de personnalité à son réveil. Lou est-elle toujours Lou ? Des questions intéressantes sur l'identité et les relations amoureuses, familiales et amicales sont également abordées.

Ce qui m'a plutôt déroutée, c'est surtout la dernière partie en mode "roadtrip". Cela va beaucoup trop vite pour que ça soit un minimum crédible. Certes on est parti sur du fantastique, mais le principe de vraisemblance ne me semblait pas vraiment là, notamment parce que tout ce pan fantastique/surnaturel n'est exploité qu'en surface. On referme le livre et on n'a aucune réponse. C'est déroutant, et au final il ne reste en bouche qu'une saveur d'inachevé. Je ne suis pas contre les fins ouvertes (j'adore ça en principe), mais ici ça m'a donné l'impression d'avoir été coupé net et dans la précipitation.

En conclusion, ce texte aurait mérité plus de profondeur et de développement pour me faire adhérer au propos. C'est vraiment dommage.

*Livre découvert grâce à #NetGalleyFrance et les Éditions Slalom*

Une lecture douce et gentillette qui traite avec douceur du processus de deuil d’un adolescent renfermé sur lui-même. On ne tombe jamais dans le pathos et la sensiblerie, malgré le sujet de fond qui au final passe quasiment au second plan. Un roman court qui se lit vite, mais qui manque de « mordant ». Les aventures du personnage principal ne sont pas palpitantes. À aucun instant, on n’a peur pour les personnages. Concernant le fameux chat dont il est question dans le titre, il n’est pas un élément central, mais plutôt un élément déclencheur. Il intervient peu, mis à part pour pousser notre héros à agir. C’est en ça que je l’estime comme un « élément déclencheur ». Il débarque à chaque fois en début de chaque chapitre pour dire « prête-moi ta force pour sauver les livres ». C’était un poil redondant. De plus, chaque péripétie (épreuve/chapitre) est construite de la même manière, laissant peu de place à la surprise pour le lecteur. Il faut donc plus prendre ce récit pour une sorte de conte plus qu’un roman. Car comme dans tous les contes, nous avons à chaque épreuve surmontée une petite leçon de vie à retenir.